quelques chiffres du projet THD

185 est le nombre de communes du Val d’Oise qui ne sont pas logés à la même enseigne en terme d’aménagement numérique même si le sacro saint principe de la péréquation nationale devrait être appliqué comme il l’a été pour l’électricité ou le téléphone voire la Télévision Numérique TNT, mais l’exemple récent de l’Adsl et de ses criantes inégalités, doit nous inciter à beaucoup de vigilance.

le département est donc pré-découpé en 2 :

  1. La  zones dite AMII ( pour Appel à Motivation d’Intention d’Investissement) sur lesquelles les opérateurs privés, Orange et Sfr, ont prévu d’installer l’infrastructure de la fibre optique sur leurs fonds propres pour une commercialisation dans les règles de la concurrence édictée par Bruxelles. Mais cette zone n’est composée que de 36 communes côté Orange et 33 communes côté Sfr,
    auxquelles s’ajoutent historiquement quelques cas particuliers telles les villes de Cergy-Pontoise et d’Enghien-les Bains et les villes autours de l’aéroport de Roissy incluses dans un projet appelé « Débitex »
  2. Toutes les autres communes, soit une 100taine, doivent s’organiser en RIP ( Réseau d’Initiative Publique) où la puissance publique aura en charge de devenir l’opérateur d’opérateur suivant l’article L.1425-2.

à ce découpage lié aux investissements il faut préciser pour chaque commune son % de classement en densité d’habitat :

  • ZTD ( pour Zone Très Dense) comportant principalement des immeubles de + de 12 logements)
  • ZMD ( pour zone moyennement dense), en fait toutes les autres avec en particulier des habitations isolées.

le cas des ZAE ( pour zone d’aménagement économique), des sites publics telles collèges ou mairie ou hospitalier et les lotissements sont traités séparément.

Un des points clé de la réussite de ce type de déploiement de réseaux de télécommunication est l’optimisation du génie civil. la aussi plusieurs cas se présentent :

  1. soit il existe, sur le parcours prévu de la fibre, des fourreaux déjà posés et enterrés lors d’installations précédentes et surtout disponibles,
  2. soit des projets locaux d’enfouissement sont prévus dans des délais compatibles,
  3. soit l’utilisation des poteaux edf ou FT sont possible,
  4. soit des travaux de génie civil seront à envisager par les collectivités locales

dans tous les cas de figure une connaissance précise de l’existant et du reste à faire est nécessaire et doit être géré grâce à un outil informatique de Gestion géographique appelé SIG.

la toute première priorité pour les EPCI, en charge de la coordination de ces chantiers, sera de recruter un » Chef de Projet Numérique » qui aura pourt principale tâche de faire l’intermédiaire entre les services techniques des EPCI, des communes et les opérateurs privés.

le coût pour une prise d’un habitat isolé situé dans le parc régional du Vexin ou pour un logement situé dans un immeuble de centre ville ne sera pas le même, mais le principe de la 2réquation doit le ramener à un coût moyen par prise situé entre 500 et 2000€ ( hors coût de raccordement sur le domaine privatif)

 

1 171 161 est le nombre d’habitants du Val d’Oise et 500 000 le nombre de raccordements adsl c’est à dire le nombre de prises Ftth à prévoir potentiellement car le nombre qui nous intéresse est celui des foyers accédant à internet.

la bonne nouvelle est la répartition  :

  • la zone AMII+ Débitex (75 communes) représente environ 415 000 prises
  • et les zones RIP (110 communes) environ 75 000 prises

64 est le nombre de NRA ou nœud de raccordement d’abonné ou tout simplement de central téléphonique sur le Val d’Oise chacun de ces « centraux Ptt » se ramifie vers une 50taine d’armoires de sous-répartition d’où partent nos connexions individuelles ce qui en fait environ près de … 3000 SR !

dans un prochain billet nous ferrons le rapprochement avec l’article sur « toute la lumière sur la fibre optique  » et la déclinaison de ces chiffres sur le réseau de optique.      …    en attendant bonne lecture !

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